Mythes sur les personnes transmasculines et non binaires
Commençons par dissiper quelques mythes avant d’avoir une discussion sur le consentement, la divulgation et comment obtenir des soins de santé respectueux de notre identité de genre.
Quelques mythes à notre sujet
Voici quatre mythes assez courants concernant les hommes trans ainsi que les personnes transmasculines et les personnes non binaires.
Mythe no1 : Seules les femmes nous excitent sexuellement
La réalité : Comme tout le monde, nous avons tou∙te∙s des préférences et orientations sexuelles différentes. Ça veut dire que certain∙e∙s d’entre nous sont attiré∙e∙s par les autres hommes trans ou personnes transmasculines ou non binaires, ou par les hommes cis. Notre sexualité peut également changer au cours de notre vie. Pour la plupart d’entre nous, l’exploration de notre propre sexualité est une quête perpétuelle.
Mythe no 2 : Nous sommes moins à risque de contracter une ITS.
La réalité : Toute personne sexuellement active peut être exposée à des infections transmissibles sexuellement.
Mythe no 3 : Nous ne pénétrons pas nos partenaires sexuels (surtout quand nous avons des relations sexuelles avec les hommes cis.
La réalité : Ce mythe provient en partie du fait que les gens présument que nous n’avons pas de pénis. Quelques-uns d’entre nous ont subi des opérations qui nous permettent de pénétrer nos partenaires sexuels avec nos pénis en chair. On peut aussi pénétrer nos partenaires avec des godes-ceintures, communément appelés strap-on, sans mentionner nos doigts, nos mains, nos langues et d’autres objets ! Comme tout le monde, certain∙e∙s d’entre nous aimons être pénétré∙e∙s, d’autres aiment pénétrer leurs partenaires alors que d’autres encore aiment faire les deux ou ne faire ni l’un ni l’autre.
Mythe no 4 : Nous détestons ou voulons transformer notre corps
La réalité : Comme la plupart du monde, nous avons tou∙te∙s un rapport différent avec notre corps. Certain∙e∙s d’entre nous choisissent d’affirmer notre genre en prenant de la testo ou par des opérations transaffirmatives, y compris des chirurgies génitales, alors que d’autres ne font pas ce choix.
Comme tout le monde, nous avons aussi des désirs sexuels variables et différents rapports avec notre corps !